Le 5000 : Projet d’habitation de 10 M$ à Lévis

27 mars 2018
Par Marie Gagnon

Qualité et rapidité d’exécution sont les maîtres-mots du nouveau complexe résidentiel de Dutran à Lévis.

Baptisé Le 5000, faisant référence au numéro civique de la rue Saint-Georges, le projet d’une valeur de 10 millions de dollars offrira 65 appartements locatifs haut de gamme dans un secteur recherché de la ville, à proximité du Rond-Point de Lévis où sont concentrés de nombreux services, commerces et axes routiers d’importance.

 

Mis en chantier en septembre 2017, le complexe sera prêt à accueillir ses premiers occupants en juillet prochain. « On a eu une excellente collaboration de la part de la Ville, souligne d’entrée de jeu le président et cofondateur de Dutran, Pierre Tremblay. Tout s’est réglé très rapidement à l’hiver 2017. On s’est portés acquéreur du terrain et les permis ont été délivrés sans délais, ce qui nous a permis de lancer les travaux à l’automne dernier. »

 

L’immeuble, dont la construction avance à la vitesse grand V, occupera un terrain de 30 000 pieds carrés (pi2) situé entre deux immeubles multirésidentiels. Une étude de marché commandée par Dutran a permis de dresser un portrait réaliste de la clientèle visée, essentiellement des couples de professionnels et des jeunes retraités, et d’orienter le produit en fonction des goûts et besoins de ces segments de marché.

 

Le bâtiment de cinq niveaux hors sol sera donc en béton et les locataires profiteront d’un stationnement souterrain de 79 cases sur un seul niveau. Au toit, une terrasse, aménagée avec mobilier de jardin, donnera une vue imprenable sur le fleuve et les environs. L’immeuble offrira en outre un niveau de sécurité optimale, avec gicleurs, accès sécurisé et surveillance par caméra.

 

« Les espaces communs présenteront un style contemporain, indique Pierre Tremblay, et dans le hall, les plafonds seront laissés sur le béton. Ailleurs, ils seront soufflés et revêtus de gypse. À l’intérieur des appartements, les plafonds à neuf pieds de hauteur seront soit en béton apparent, soit en gypse. Chaque unité aura accès à un vaste balcon, les plus petits auront 7 pieds sur 12, les autres 8 pieds sur 16, et ils se verront ceinturés d’un garde-corps vitré pour maximiser la luminosité. »

 

Chantier du projet Le 5000 - Photo de Dutran

 

Le 5000 mise en effet sur une lumière abondante pour séduire les locataires. L’accent a notamment été mis sur des portes-fenêtres larges de huit pieds et des fenêtres à haute efficacité en PVC installées à un pied du sol. Côté finition, les planchers seront couverts de bois flottant et de céramique et les comptoirs habillés de stratifié imitant le granite. Quant aux armoires, elles seront en mélamine haut de gamme. Dans les salles de bains, la douche vitrée sera indépendante de la baignoire.

 

Les logements se déclineront en unités d’une à trois chambres à coucher. La superficie des unités variera de 750 à 950 pieds carrés pour une chambre et de 960 à 1 160 pi2 pour deux chambres. Malgré leurs dimensions généreuses, soit 1 400 pi2 de plancher, les appartements de trois chambres ne proposent pas de salle d’eau en plus de la salle de bains.

 

« Même si c’est vendeur d’avoir une salle d’eau, notre étude de marché a démontré qu’il était préférable d’offrir plus de rangement, entre autres pour les plus de 55 ans dont les besoins en ce sens sont plus grands. Les unités comprennent donc un grand espace de rangement et une pièce-penderie dans la chambre principale. »

 

Signé Quanta Architecture, le design architectural se distinguera par ses deux volumes, le bloc principal étant légèrement en retrait par rapport au volume secondaire. Un revêtement composé d’aluminium extrudé et de maçonnerie, dans des teintes de caramel, de blanc et de noir, soulignera son caractère contemporain.

 

Le chantier, réalisé par Dutran, évolue comme prévu. « On doit composer avec les infrastructures existantes, note Pierre Tremblay. Par exemple, comme la pression d’eau est insuffisante, on a dû ajouter une pompe pour alimenter les gicleurs. Le site est aussi exigu, ce qui ne nous laisse pas beaucoup de marge de manoeuvre. On est souvent dans la rue. »

 

Cet article est paru dans l’édition du mardi le 13 mars 2018 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.