Accessibilité et détente pour le futur centre aquatique de Thetford Mines

Un nouveau centre aquatique, dont le coût est estimé à 7 M$, verra le jour à Thetford Mines. Le projet s’inscrit dans le Plan directeur des parcs et espaces verts adopté en 2023, qui avait identifié le parc Notre-Dame comme lieu à vocation sportive où il serait pertinent d’investir. Ce parc héberge une des trois piscines extérieures que compte la ville, en plus de terrains de soccer et de basketball, d’un stade de baseball et d’un parc de planche à roulettes.

Consulter les citoyens

Alors que les élus ciblaient les mesures de réfection à entreprendre dans cet espace public, ils ont constaté que la piscine du parc La Ritournelle nécessitait une importante mise à niveau. Avant d’injecter de l’argent dans cette infrastructure, ils ont sondé leurs citoyens pour savoir si ces derniers préféraient conserver toutes leurs piscines de quartier ou que la Ville concentre ses investissements au parc Notre-Dame. « Quand on a fait le sondage, il a été clair que les gens voulaient du neuf à Thetford, ils ne voulaient pas juste une piscine mais vraiment un espace de vie, un espace de détente aussi », rapporte la directrice des loisirs et de la culture, Marie-Pier Lacasse. Ainsi, la Ville a pris la décision de démolir, puis de reconstruire à neuf la piscine et le chalet du parc Notre-Dame, et de condamner ceux de La Ritournelle.

Trois principes ont guidé la conception du nouveau centre aquatique. Il y a d’abord l’accessibilité universelle, qui est notamment assurée par une entrée à l’eau de type plage, dotée d’une rampe. Ce type d’accès s’avérera utile aux personnes âgées ou à mobilité réduite, mais également aux tout-petits. Pour attirer une clientèle encore plus variée — deuxième principe directeur —, la Ville a proposé d’intégrer des corridors de nage. Enfin, pour répondre au désir des citoyens d’avoir un espace détente, le périmètre de la piscine sera élargi de façon à pouvoir installer des chaises longues, par exemple. « On dit parfois qu’on ne veut pas que les gens mangent dans l’enceinte de la piscine, mais nous, c’est le contraire. Dans la section qui va être gazonnée, les gens vont pouvoir amener leur pique-nique, leurs boissons non alcoolisées », fait valoir Marie-Pier Lacasse.

Le nouveau chalet abondamment vitré se veut quant à lui inclusif, avec des vestiaires mixtes et ouverts. La directrice des loisirs espère que la démolition du bâtiment actuel ne révélera pas la présence d’amiante, un enjeu très fréquent dans la région. Soulignons que l’appel d’offres pour la construction du centre aquatique devrait être lancé d’ici la fin de l’été ou au début de l’automne 2025, pour une livraison en 2026.