Avec l’objectif d’accentuer la sécurité des employés et des résidents de Magog, la Municipalité effectue présentement une réorganisation du Service des incendies. Un élément majeur de cette refonte est la démolition de l’actuelle caserne principale pour en élever une moderne et multifonctionnelle pour un coût total frisant les 6,8 millions de dollars.
La pelletée de terre symbolique effectuée au début du mois de septembre 2017 fait suite aux travaux de préparation et de démolition, qui sont en cours depuis le mois de juin. Les opérations de construction doivent quant à elles mener le projet à terme pour le mois de juin 2018.
Le bâtiment situé au coin des rues Principale et Sherbrooke, dans la municipalité de l’Estrie, a été avant tout rasé pour faire place à un complexe de services d’urgence. Les deux étages de l’édifice incluront le quartier général, les bureaux des préventionnistes, des espaces augmentés pour les formations et l’équipement, en plus des locaux des techniciens ambulanciers paramédicaux.
L’empreinte au sol de la caserne sera de 998 mètres carrés et accueillera une structure en acier standard de 27 sur 28 mètres. Jouxté à celleci, un garage à remorque de quatre portes s’étalera sur 166 mètres carrés. Les dimensions obtenues se terminent par les 203 mètres carrés connexes, destinés à l’environnement des ambulanciers.
« En ce qui a trait aux étapes concrètes, la démolition de la caserne et la réfection d’un mur de l’hôtel de ville qui y était accolé sont maintenant terminées. Nous commençons présentement l’opération de coulage de la fondation de la nouvelle caserne », indique Céline Ruel, conseillère en communication à la Direction générale de la Ville de Magog. Les étapes suivantes sont qualifiées de « standards » et se rapportent à la structure qui sera érigée, ainsi qu’à la fermeture de la coquille avant la saison hivernale.
Le matériel et la teinte de cette enveloppe extérieure sont pensés afin de refléter la vocation du bâtiment public. On pourra observer au cours des prochaines semaines une montée de briques rouges, entourant les fenêtres décrites comme étant très performantes. « La coquille contiendra des arches, des linteaux en maçonnerie, des reliefs dans les murs de brique, en plus de quelques fausses fenestrations », précise Céline Ruel. Une toiture couverte d’une membrane élastomère complétera le portrait externe.
« Le bâtiment a fait l’objet d’une simulation énergétique afin d’optimiser ses performances. Celui-ci pourrait obtenir une certification LEED Argent, mais la Ville a décidé de ne pas demander cette certification compte tenu des coûts associés », mentionne la conseillère en communications. Les planchers des garages proposeront un système de chauffage radiant au gaz, tandis qu’au deuxième étage, ce sera un système périphérique électrique. Le toit s’avère l’endroit désigné pour l’unité de ventilation avec deux stages au gaz.
Les matériaux composant l’intérieur incluront le linoléum pour couvrir les murs au deuxième et le gypse dans les bureaux. Des blocs de béton peints s’élèveront aux extrémités des garages, des carreaux de plafond suspendu fermeront le deuxième étage. « L’aluminium noir et des briques rouges sont intégrés au style intérieur afin de rappeler les usines du quartier des tisserands à Magog », dévoile Céline Ruel.
La réalisation de la caserne de Magog est accordée à l’entrepreneur Guy Sebas inc. La conception des diverses étapes du projet a été confiée à Cimaise (devis de performance), Jubinville (construction) et ADSP (démolition).
Cet article est paru dans l’édition du mardi 17 octobre 2017 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.