Le Centre à Nous deviendra le plus grand centre communautaire au Canada

Le Centre à Nous, le carrefour communautaire de la MRC de L’Assomption, accueille 21 organismes locataires portant tous une mission vouée au mieux-être social en soutien à la population de Repentigny et de la MRC.

 « Nous faisons des jaloux dans les réunions avec les autres carrefours communautaires, lorsque nous en parlons », mentionne Simon Paquin, directeur général du Centre à Nous. 

La firme Cargo Architecture s’occupe de la conception des plans et devis. Sa vision s’oriente autour d’un design durable et moderne. C’est pourquoi ce centre communautaire aménagera un toit vert.

Tout au long de la mise en œuvre du projet, cette firme est accompagnée d’autres acteurs entrepreneuriaux, soit CLA Experts-Conseils qui s’occupera du génie civil et structural ainsi que l’entreprise L’Archevêque & Rivest qui agira à titre d’entrepreneur général. Celle-ci a d’ailleurs construit les deux premiers pavillons du Centre à Nous.

En ce moment, les couts totaux de la réalisation de ce chantier d’envergure sont évalués à 30 millions de dollars. Ceci étant dit, comme l’explique Julien Rivest, chargé de projet chez L’Archevêque & Rivest : « Ce projet est sur fast track. Nous construisons même si les plans ne sont pas terminés. » Il souligne qu’il y a donc une possibilité de dépassement des couts associée au projet. 

En ce qui a trait à l’échéancier prévu de ce projet, les travaux en cours s’échelonneront jusqu’en décembre 2022. L’étape du coulage des fondations du garage souterrain comprenant 75 places est terminée. Les équipes techniques de ce projet sont censées recevoir la structure d’acier d’ici la mi-octobre afin de pouvoir commencer la réalisation des étages du nouveau pavillon. En parallèle, l’entrepreneur général a amorcé la démolition de la station d’essence à proximité, dont le terrain servira à l’agrandissement du centre. M. Paquin estime que le garage souterrain et la décontamination du terrain adjacent représentent un défi qu’il devait surmonter pour bien réaliser le projet.

En effet, l’étape du coulage des fondations du garage souterrain s’est avérée un casse-tête logistique. Ce sont 3500 mètres cubes de béton qui ont dû être coulés et séparés en trois couches différentes pour ériger les fondations du garage. Des difficultés à trouver de la main-d’œuvre (comme pour plusieurs autres dans l’industrie) se sont ajoutées à ce défi, admet la firme L’Archevêque & Rivest. 

De plus, dans ce projet d’envergure, il y a également des défis non techniques qui doivent être pris en compte, soit les intérêts divergents des parties prenantes. Dans ce cas-ci, le nouveau pavillon comprendra évidemment les bureaux du carrefour communautaire, mais aussi ceux d’un groupe comptable et d’une partie souhaitant demeurer anonyme pour le moment. Il y a donc des spécificités propres à chaque acteur que le projet doit considérer.