Une école primaire s’élève actuellement à Saint-Lin-Laurentides, dans la région de Lanaudière. Ce projet qui introduit des principes de développement durable sera livré pour le mois de juillet prochain.
Construit au coût de 17 millions de dollars, l’établissement public permettra de soulager les écoles avoisinantes saturées et de combler les futures inscriptions occasionnées par la hausse démographique du secteur.
Les 7040 mètres carrés de plancher, répartis sur deux niveaux, comprendront 5 classes de maternelle, 30 classes de niveau primaire, en plus de 4 locaux prévus pour le service de garde. Le chantier s’est activé le 13 juin dernier et les opérations ont permis jusqu’à maintenant d’effectuer la préparation du terrain et l’excavation. L’insertion de pieux a été nécessaire afin de garantir un bon support au sol. On s’affaire présentement au coffrage, à la semelle et à la structure d’acier.
« Une enveloppe rectangulaire, légère et économique en revêtement métallique et en aluminium viendra s’intégrer de façon harmonieuse à l’ensemble externe du bâtiment », détaille Benoit Comtois, directeur adjoint au Service des ressources matérielles à la Commission scolaire des Samares. Ce composé de revêtement présentera des motifs architecturaux en hauteur. En ce qui concerne la partie basse de la coquille, une maçonnerie est prévue pour sa durabilité et son cachet plus noble. Une imposante marquise traversée par des colonnes en bois posées en angles ajoutera une particularité au projet.
« La résistance thermique, supérieure aux normes fixées, sera d’environ RSI 5,7 (R32, 5) pour la toiture et d’environ RSI 4,8 (R27, 3) pour les murs extérieurs », spécifie Benoit Comtois, en considérant les données obtenues des architectes. Le développement durable passe par l’ajout d’espaces de verdure et de végétation sur le site de l’école, par une toiture monocouche en PVC de couleur blanche avec une isolation accrue, en plus d’un éclairage composé de lumière DEL. « Étant donné les nouvelles performances des unités de thermopompage, l’aérothermie a été privilégiée plutôt que la géothermie. Des roues thermiques seront également installées aux unités de ventilation afin de récupérer le maximum d’énergie », fait savoir le directeur adjoint, en présentant cette fois les devis des concepteurs en mécanique et électricité du projet.
Les nouvelles orientations du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en ce qui a trait aux infrastructures scolaires comportent une hausse du ratio de la fenestration pour un maximum de luminosité naturelle. Les classes sont disposées en fonction de la trame structurale, de façon à bien capter cet éclairage et à réaliser des économies d’échelles lors de la construction. Ces locaux auront des teintes assez neutres composées de blanc et de gris. « Ces fonds seront modulés par l’utilisation de couleurs vives en accent variant du jaune vers l’orange tout en passant par des tons pastel pour les toilettes », fait savoir Benoit Comtois en ajoutant que « l’emploi de peintures, d’adhésifs, de scellant et de colle à faible émissivité de composés organiques volatils (COV) sera privilégié dans le projet ».
Le maître d’oeuvre est la Commission scolaire des Samares. Le chargé de projet est Cohésion Totale, qui collaborera avec l’entrepreneur général Construction Tisseur. Ceux-ci exécuteront la conception du consortium B & B Leclerc Architectes. Le génie mécanique et électrique est l’affaire du consortium Ingémel et de Bouthillette Parizeau. Beaudoin Hurens joint son expertise pour le civil et la structure.
Cet article est paru dans l’édition du vendredi 22 septembre 2017 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.