Écoluminis, un ensemble de trois triplex écologiques en copropriété présentement en construction dans le village de Mont-Tremblant, connaît une popularité inouïe.
Au retour des vacances de la construction, il ne restait en effet qu’une unité à vendre sur les neuf mises en marché en février dernier. Et la demande est telle que son promoteur, S2A Développements, a lancé les ventes d’une quatrième phase de trois nouveaux condos au début de juillet.
Il faut dire que les condos Écoluminis ont tout pour plaire. Campés sur un terrain de 50 200 pieds carrés (pi2) en bordure de la rue Sigouin, ils jouissent d’une exposition plein sud mise à profit par une généreuse fenestration et un aménagement favorisant la diffusion de la lumière naturelle à travers les aires de vie. Les logements briguent en outre la certification LEED Or et, de ce fait, garantissent à leurs occupants une construction de qualité et éconergétique.
« C’est mon premier projet résidentiel écologique, mais ce ne sera pas le dernier, confie Aymeric Brisset, à la fois fondateur et président de S2A Développements. À long terme, je vise le développement d’écoquartiers ici ou ailleurs au Québec. Mon but, c’est de démocratiser l’habitation écologique et de démontrer son accessibilité. Les condos Écoluminis sont abordables. Leur coût va de 239 000 dollars pour un logement de deux chambres à 349 000 dollars pour trois chambres. »
Pour orchestrer ce premier projet dont la valeur s’élève à 2,5 millions de dollars, Aymeric Brisset s’est adjoint le savoir-faire de Belvedair, un des principaux acteurs de la construction écologique au Québec. Il en résulte des habitations d’une qualité exceptionnelle. Chaque triplex, qui abrite un condo de trois chambres (1 200 pi2) et deux de deux chambres (950 pi2), est construit en bois sur dalle et revêtu de bois. Le toit à pente unique est pour sa part habillé de tôle.
Les bâtiments se distinguent bien sûr sur le plan de l’efficacité énergique, indique Aymeric Brisset. « Le vitrage triple des fenêtres est rempli de gaz inerte et la résistance thermique de l’enveloppe, soit R-34 pour les murs et R-30 pour la toiture, se situe bien au-dessus des exigences du Code, relève-t-il. L’isolation des murs est doublée : on a du polystyrène à l’extérieur et de la laine de roche à l’intérieur, tandis que pour le toit, c’est de la cellulose. Même chose pour l’isolation sous la dalle, qui est quatre fois supérieure aux standards. »
Il souligne en outre l’excellente isolation phonique, atteinte grâce « à une combinaison de cellulose entre les poutrelles de plancher, d’une membrane acoustique, de deux épaisseurs de gypse disposées en quinconce et de barres résilientes. Le confort thermique est par ailleurs assuré par un chauffage radiant électrique dans les salles de bains et une généreuse fenestration favorisant les gains solaires en façade sud. « On offre la climatisation en option, mais on ne la conseille pas, note Aymeric Brisset, parce qu’on croit que ce n’est pas nécessaire. »
Il ajoute que si Écoluminis connaît un tel engouement, c’est qu’il colle parfaitement aux attentes de ses acheteurs. « On a développé le projet en conception intégrée, il y avait différents acteurs autour de la table et chacun faisait valoir son point de vue, dit-il. On a même consulté un agent immobilier pour valider certains choix. Par exemple, on pensait faire des planchers de béton. Il a fait un minisondage auprès des clientèles cibles et on a vu que le marché n’était pas rendu là. On a donc opté pour du bois franc. »
Comme le projet était bien ficelé dès le départ, les travaux se déroulent jusqu’ici sans anicroche. La phase 1 a été livrée comme prévu à la fin juin et les phases 2 et 3, mises en chantier au début de mai, seront prêtes à la mi-novembre.
Cet article est paru dans l’édition du jeudi 7 septembre 2017 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.