La Municipalité d’Ange-Gardien, en Montérégie, a lancé le 4 juin dernier un vaste programme de réhabilitation de ses infrastructures municipales.
Le projet d’une valeur globale de 6,4 millions de dollars a pour objectif de remplacer quelque 1 900 mètres linéaires de conduites souterraines. Les travaux doivent être complétés d’ici la fin octobre.
« Notre réseau date de 1972, il a atteint sa fin de vie utile, note Brigitte Vachon, directrice générale de la Municipalité. On en a remplacé une partie en 2015, entre les rues Principale et Saint-Georges. Cette fois, on complète le renouvellement des infrastructures dans le périmètre urbain. »
Le périmètre urbain de la municipalité d’Ange-Gardien est contenu entre les rues Principale, Saint-Jean, Saint-Georges. Le chantier inclut également la réfection du réseau d’eau potable et des égouts pluviaux et sanitaires sur les rues Saint-Joseph et Saint-Hubert.
« Le chantier suscite beaucoup d’inconvénients, avec des rues fermées à la circulation et de nombreux détours, commente Brigitte Vachon. Mais on n’avait pas vraiment le choix. On a fait appel au FEPTEU, le Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées, un programme fédéral-provincial lancé en septembre 2016 pour financer les infrastructures d’eau et le renouvellement de conduites. Pour s’en prévaloir, les travaux doivent être complétés au 31 mars 2018. Sauf que les travaux de voirie en hiver, ce n’est pas le temps. Il fallait donc tout faire en 2017. »
Tout faire, cela signifie aussi les travaux connexes de remplacement des entrées de service jusqu’à la limite d’emprise ainsi que la réfection des chaussées et des trottoirs. Pour accélérer la cadence au chantier, afin de satisfaire aux délais imposés par le FEPTEU et réduire les nuisances pour les riverains, la Municipalité a imposé à l’entrepreneur Bertrand Ostiguy, de Shefford, de mener les travaux sur deux fronts à la fois, en faisant travailler en simultané deux équipes.
D’autres travaux figurent au programme, mais ceux-ci ne sont pas admissibles à l’aide financière du FEPTEU, indique Brigitte Vachon. Le projet inclut en outre le remplacement du ponceau de 16 mètres (m) qui passe sous la voie ferrée. Le tuyau d’acier galvanisé de 900 millimètres (mm) de diamètre sera remplacé par un tuyau de 1 200 mm, soit le même diamètre que les sections de canalisation situées en amont de la voie ferroviaire.
Même chose pour les nouveaux tronçons de voies qui complètent le lien cyclable sur les rues Saint-Joseph et Saint-Hubert. « Jusqu’ici, on avait environ trois kilomètres de lien cyclable et 450 mètres de voies partagées, précise Brigitte Vachon. Ces voies partagées seront converties en piste cyclable, pour un lien cyclable total de trois kilomètres et demi au final. »
Dans la foulée des travaux, 14 cases de stationnement ont également été ajoutées dans le périmètre de l’école, qui sert également de centre récréatif et culturel. À la mi-septembre, les travaux étaient complétés à 90 %. Il ne restait que du pavage ici et là et à refaire les entrées charretières.
Cet article est paru dans l’édition du vendredi 6 octobre 2017 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.