Loggia : une deuxième phase qui progresse à grands pas

Conçu par TLA Architectes, le projet réalisé à Saint-Lambert comprendra 265 unités locatives à terme, dont 51 unités pour la phase II, incluant des 3 ½ (18), 4 ½ (28) et 5 ½ (5). Il se présente en trois blocs de six étages chacun, détourant une cour centrale et reliés entre eux par un réseau de sentiers paysagers, ainsi que par des passages souterrains associés au stationnement.

Situé au croisement des rues Saint-Georges et Saint-Charles, à quelque 300 mètres de la gare Saint-Lambert, le complexe s’implante sur un terrain « facile », selon les mots d’Annie Lemieux, présidente de LSR GesDev. Au lancement des travaux, ce dernier se présente effectivement vierge de toute construction, et déjà connecté à un réseau routier bien desservi. Le quartier propose en outre une offre de transports collectifs et alternatifs, tels qu’autobus et vélo.

Représentant une valeur de 20 millions sur les 85 investis, la phase II progresse à grands pas. Les travaux ont été lancés directement hors sol, l’ensemble des fondations souterraines ayant été réalisées dans le cadre de la phase I. Cela étant, un jeu sur l’épaisseur des dalles et le nombre de colonnes a été nécessaire afin de supporter la structure en béton de l’immeuble, initialement prévue en bois préfabriqué (la plus-value apportée par le matériau naturel ne justifiant pas son cout aux yeux des investisseurs).

À ce stade, la charpente béton est entièrement coulée. La future enveloppe de briques et de panneaux métalliques présentera une efficacité énergétique à même de satisfaire les critères d’écoresponsabilité définis par LSR. La mise à disposition de bornes électriques et de stations vélos, ainsi que l’expansion des espaces verts grâce à un faible taux de stationnement extérieur et de surfaces bâties (28 % contre 33,33 % permis) complètent les aspirations du projet au durable.

La promotion de l’opération par une sportive amateur (ici Valérie Maltais, athlète olympique en patinage de vitesse) dote l’entreprise immobilière de cette image « santé » à laquelle elle aspire. Sa présidente affirme en outre l’importance de « soutenir des gens impliqués dans la société ». Un certain esprit communautaire imprègne ainsi les résidences Loggia, avec l’organisation d’évènements saisonniers, un service de conciergerie dédié ou encore une offre d’espaces collectifs tels que salle de réception, gym ou piscine.

Ne visant aucune clientèle particulière, pour justement viser toutes les clientèles, LSR se targue aujourd’hui d’accueillir des locataires d’origines et de situations familiales variées : jeunes professionnels et retraités, couples avec ou sans enfants et parents isolés, Québécois et nouveaux arrivants. Un métissage qu’Annie Lemieux explique par une localisation et une offre de services idéales, pour des gens souhaitant mener une vie active sans s’embarrasser de frais d’achat ou de tracas de gestion.

« On souhaitait vraiment que nos locataires soient représentatifs de la société. On n’a pas ciblé de profils particuliers, mais plutôt des modes de vie et des valeurs », affirme la présidente de LSR GesDev.

Initialement prévue en quatre phases, l’opération n’en comptera finalement que trois, les deux dernières ayant été regroupées afin de répondre à la forte demande du secteur. Leur lancement est prévu pour le printemps 2020, alors qu’une légère avance sur l’échéancier laisse espérer une inauguration de la phase II avant le 1^er juillet.