Le Monroe s’élève à Fontainebleau

La première phase, qui vise la construction d’un bâtiment comptant 71 unités, s’est amorcée en novembre dernier et s’échelonnera sur 12 mois.

« On cible des gens entre 45 et 60 ans, dont les enfants ont quitté le nid familial mais qui souhaitent garder un pied-à-terre dans le secteur, indique Nicolas Dufresne, directeur Développement des affaires pour Cosoltec. On vient combler un besoin dans le marché, car les projets de copropriétés sont rares à Blainville. Au départ, on prévoyait aussi une dizaine de maisons de ville, mais la demande n’était pas là, donc on a laissé tomber ce volet. »

Encastré au cœur d’une érablière, à proximité de nombreux services et des grands axes routiers, Le Monroe se démarque d’abord par un concept architectural soigné. Les designers de Neuf Architectes ont en effet privilégié les matériaux nobles et les teintes sobres pour mettre en valeur leur concept. Ces choix architecturaux se retrouvent notamment sur les façades, principalement habillées de maçonnerie de couleur crème et de panneaux en acier peint en gris, et rehaussées d’insertions de bois.

À l’intérieur, le même luxe attend les occupants. Les logements dont la superficie varie de 700 à 2 000 pieds carrés proposent entre autres des comptoirs de cuisine en quartz et des planchers de bois franc partout, à l’exception de la salle de bains où le sol sera recouvert de carreaux de céramique. Cette dernière sera en outre équipée d’une douche en verre et d’une baignoire sur podium. Les logements profiteront par ailleurs d’une fenestration généreuse et de vastes balcons ceinturés de verre.

Le tout sera contenu dans une structure de béton coulé et les dalles de plancher auront une épaisseur de 9 pouces afin d’offrir une insonorisation maximale. Chaque unité disposera d’un espace de stationnement. Celui-ci sera aménagé en sous-sol, sur deux niveaux, et comptera une centaine de cases au total pour la première phase. Le projet inclut aussi divers services et équipements de loisir, comme un gymnase, une salle de réception et une piscine extérieure.

Ces équipements seront regroupés dans la cour intérieure. « Le terrain descend en pente vers l’arrière, note Nicolas Dufresne. Nous avons donc aménagé les espaces communs plein sud, dans la partie sous-sol située à l’arrière des deux étages de stationnement. Cette construction, qui reliera éventuellement les deux phases du projet, sera entièrement végétalisée. »

Il ajoute que la première phase du Monroe comporte deux niveaux, l’un de quatre étages et l’autre de sept, pour une superficie totale de 100 000 pieds carrés. « On a fait ce choix pour assurer un lien visuel avec les propriétés riveraines, précise-t-il. La Ville nous a aussi demandé de conserver une zone boisée de 10 mètres entre les bâtiments et la rivière aux Chiens. C’est pourquoi les deux phases du Monroe seront en forme de « L ».

Bien que le chantier ait été amorcé tard à l’automne, le froid n’a pas ralenti les équipes de Cosoltec. À la mi-janvier, la construction du sous-sol était bien avancée et la grue à tour était installée. Quant à la seconde phase, elle est présentement à l’étape des plans et devis préliminaires. Elle pourrait s’amorcer dès le printemps 2017. Signalons que les ingénieurs de SDK (structure) et de Blondin Fortin (mécanique et électricité) collaborent également au projet.

Cet article est paru dans l’édition du vendredi 4 mars 2015 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !