L’important projet de relocalisation de la buanderie Partagec est en voie de s’amorcer à Québec. La mise en chantier, prévue ce mois-ci, doit permettre à la corporation sans but lucratif de s’installer dans un endroit plus stratégique au sein de la ville.
L’évacuation du site actuellement occupé par l’édifice doit s’effectuer à bon rythme afin d’y aménager prochainement le projet du nouveau complexe hospitalier du CHU de Québec. Cette situation met en place un échéancier serré, dévoilé avec l’annonce d’une livraison du bâtiment public au printemps 2018.
Les deux installations de production présentement en activité seront condensées en un seul emplacement. Les investissements estimés à 37 millions de dollars incluent le renouvellement des équipements et des technologies qui frôlent la désuétude. Pour contenir tout cet éventail de nouveautés, un bâtiment central étalera une aire approximative de 7 500 mètres carrés, additionnés aux 2 500 m2 qui sont destinés à la mezzanine aménagée et technique.
« Les plans et devis définitifs sont prêts à être concrétisés, à la suite de l’approbation des préliminaires. Certaines exceptions demeurent puisque le processus d’appel d’offres est présentement actif. Les premières étapes seront l’excavation du nouveau site, les travaux civils et la mise en place des fondations. Le projet est réalisé en lot de construction et en fast track », informe Nicolas Murgia, directeur des communications à la Société québécoise des infrastructures. Les teintes, intérieures comme extérieures, restent des exemples de détails à confirmer à ce stade-ci de la conception.
La structure sera montée en composite d’acier standard de type industriel. L’enveloppe de la buanderie Partagec sera composée de panneaux préfabriqués en acier peint pour les façades. Une membrane standard étanchera le toit plat qui va accueillera discrètement une tour de rétention d’eau en son centre. Les quais de chargement et les portes de garage coulissantes viendront compléter le portait extérieur du bâtiment.
La finition intérieure prévue dans la buanderie reste brute, ce qui correspond à la vocation industrielle du bâtiment. Des murs en blocs de béton garantissent une meilleure protection en cas d’incendie et un revêtement époxydique couvrira le plancher. « L’usine sera subdivisée par secteurs : zone administrative, salles mécaniques, magasin, salle de réparation, etc. La majeure partie de l’usine est conçue en une grande aire ouverte », détaille Nicolas Murgia. Le gypse sera utilisé afin de couvrir les façades de la partie administrative et l’éclairage aux DEL fait partie des plans.
Un montant considérable est attribué aux équipements de production qui s’étaleront dans le nouvel espace de Partagec. L’optimisation des performances est assurée par un renouvellement d’une quarantaine de machines et accessoires tels que des tunnels de lavage, des sécheuses industrielles et des plieuses. L’intégration de l’automatisation et de technologies, comme les systèmes de préparation de commandes, sera livrée en complément aux équipements modernes.
Le rôle de promoteur et la gestion du projet sont un partenariat entre la Société québécoise des infrastructures et la buanderie Partagec. Le Groupe Axor inc. est l’entrepreneur général chargé de la gérance du chantier. La conception a été confiée au consortium Lemay et Groupe A. D’autres firmes ont également contribué, notamment Tetra Tech pour la structure et le civil et le groupe exp est chargé de la mécanique et des systèmes électriques.
Cet article est paru dans l’édition du vendredi 5 mai 2017 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.