Le S sur le Square : pour une clientèle jeune et branchée

Avec ses 84 copropriétés actuelles, le complexe propose à ses occupants de profiter à la fois de l’effervescence de la vie montréalaise et de l’environnement verdoyant d’un square Cabot fraîchement réaménagé, le tout à proximité de nombreux services et du métro Atwater.

« On a choisi ce site, parce qu’on avait déjà une expérience de l’emplacement, c’est nous qui avons construit le Séville, juste en face, mentionne le directeur du marketing de Prével, David Deschênes. Les 99 unités de sa phase I se sont vendues en quatre heures, lors du lancement en 2010. Pour le S, l’étude de potentiel a confirmé une clientèle hétérogène et composée surtout de jeunes professionnels à la recherche d’un mode de vie urbain. On répond à ce besoin tant par le prix que la taille des logements. »

David Deschênes rapporte par ailleurs que toutes les unités de copropriété ont été réservées dans les 24 heures suivant le lancement du S et, qu’à l’heure actuelle, 80 % des réservations se sont muées en vente ferme. « Le projet est situé à quelques pas de plusieurs institutions, comme Concordia et le Collège Dawson, précise-t-il. On a beaucoup de professionnels parmi nos acheteurs, mais aussi des gens du quartier et même des résidents du Séville. On a eu aussi un bon taux de référencement, autour de 50 %. »

Bien que les architectes de Lemay et CHA se soient largement inspirés du design du Séville pour esquisser le S sur le Square – ils ont notamment prévu un basilaire de trois niveaux afin de réduire la densité de l’immeuble sur Sainte-Catherine –, le futur complexe possédera tout de même sa propre signature architecturale, avec des façades rythmées par un jeu d’ouvertures et de modules de maçonnerie crème, et ponctuées d’insertions métalliques anthracite.

Ces façades habilleront une structure bétonnée haute de 91 mètres distribués sur 14 niveaux, pour une superficie brute de 8 475 mètres carrés. Deux terrasses avec BBQ, l’une sur le basilaire et l’autre avec piscine sur le toit de l’immeuble, viendront bonifier l’offre, tout comme la salle d’entraînement située au rez-de-chaussée.

Ce dernier, à vocation commerciale, abritera en outre une succursale de la Société des alcools de 363 mètres carrés de plancher, avec entrée sur Sainte-Catherine. Les copropriétaires disposeront pour leur part d’une entrée indépendante entièrement vitrée sur Lambert-Closs. Le projet se complètera d’un stationnement souterrain sur trois niveaux offrant 39 cases, dont une à l’usage exclusif de la SAQ.

Pour ce qui est des logements, ils se déclineront en studios et en appartements d’une à trois chambres à coucher. D’une superficie allant de 311 à 864 pieds carrés, ils étaient offerts en prévente à un prix variant entre 145 000 et 411 000 $, soit environ 485 $ du pied carré, pour une valeur globale de 50 millions.

Le complexe, qui représente un investissement de 12 millions $ de la part de Prével, mettra en scène quelques mesures durables. « On parle entre autres d’enclos à vélos pour favoriser le transport actif, de réduction des îlots de chaleur et de gestion des eaux pluviales en végétalisant en partie les toitures, de récupération de l’eau de pluie pour arroser des plantes adaptées à nos latitudes, énumère le porte-parole du promoteur.

« Sur le plan de l’efficacité énergétique, on aura deux ascenseurs à faible consommation d’énergie, des fenêtres Low-E à l’argon, une isolation thermique élevée et une étanchéité maximale, en plus des portes de garage à ouverture et fermeture rapides. On veut offrir à nos clients un milieu de vie qui soit aussi économique que confortable. »

Les futurs occupants devront toutefois patienter jusqu’à l’hiver 2017 pour prendre possession de leur logement. Le chantier s’est en effet amorcé à la mi-mai, avec la démolition de la station-service et d’un autre bâtiment présent sur le site de 850 mètres carrés. Cette première étape a été franchie avec succès le 28 mai. « Présentement, on s’affaire à excaver et à décontaminer les sols, ensuite on s’attaquera aux murs de soutènement et aux fondations, signale David Deschênes. On prévoit être dans les temps, il n’y a pas d’inquiétude. »

Cet article est paru dans l’édition du mardi 4 août 2015 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !