D’ici 2021, un nouvel immeuble de bureaux prendra forme à l’angle du boulevard Laurier et de l’avenue de Germain-des-Prés, dans l’arrondissement de Sainte-Foy à Québec.
L’édifice de classe A, dont la construction représente un investissement de plus de 30 millions de dollars, offrira près de 85 000 pieds carrés (pi2) de bureaux ainsi que des espaces commerciaux au rez-de-chaussée. Le chantier, qui ne débutera probablement pas avant le printemps prochain, doit s’échelonner sur douze à quatorze mois.
« Jusqu’ici, on a franchi à peu près toutes les étapes, indique Benoit Raymond, président d’Acero Immobilier, à la fois promoteur et constructeur du projet. On a reçu le feu vert du comité consultatif d’urbanisme, parce que le secteur est soumis à un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Il est aussi visé par un programme particulier d’urbanisme (PPU), mais les normes d’implantation ont été révisées et les changements ne sont entrés en vigueur qu’au début du mois d’aout. Maintenant que le projet remplit toutes les conditions, on est prêt à faire notre demande de permis. »
Il précise que la volonté de construire un édifice de prestige dans ce secteur stratégique émane d’un besoin du marché. Deux locataires de marque ont d’ailleurs déjà conclu des ententes de location, qui seront annoncées plus tard cet automne. « C’est un endroit très en demande, à proximité du complexe Jules-Dallaire, de Place Laurier, de l’hôpital et des grands axes routiers, dit-il. On y retrouve les principales banques, de grands cabinets d’avocats et des entreprises. »
L’édifice projeté, qui occupera un terrain de 21 571 pi2, comptera neuf niveaux hors sol et six niveaux de stationnement souterrain. Il sera tout de béton et ses façades principales, exposées au sud et à l’est, seront entièrement vitrées. Pour dissimuler les équipements mécaniques installés au toit, les concepteurs de Régis Côté et associés ont d’ailleurs joué d’astuce en prolongeant ces murs de verre au-delà du dernier étage. Les autres façades seront plutôt monolithiques, à l’exception de la façade arrière où un porte-à-faux donnera du mouvement à l’ensemble.
À l’intérieur, un majestueux hall d’entrée sur trois niveaux accueillera les occupants et leurs visiteurs. Fait à noter, ce hall sera animé d’un immense mur végétalisé qui ajoutera au confort des lieux. Pour le reste, les locataires auront la responsabilité d’aménager leurs locaux. Ces aménagements pourront cependant faire l’objet de conditions négociées avec le promoteur-constructeur lors de la signature du bail.
Bien que de classe A, le nouvel édifice ne briguera pas de certification environnementale et n’ira pas au-delà des exigences minimales du code. Benoît Raymond mentionne toutefois que certains éléments technologiques, dont le contrôle des équipements mécaniques par intelligence artificielle, pourraient être mis à profit lors de la conception.
« Mais il y a des couts à cela et on ne sait pas encore si les clients veulent aller jusque-là, explique-t-il. Chose certaine, il y aura un système domotique de base pour différentes fonctions. Il y aura aussi quatre bornes de recharge pour véhicules électriques, dont les frais seront répartis dans le loyer commun. De plus, l’accès aux deux ascenseurs sera sécurisé par puce électronique. »
Reste à savoir qui construira le nouvel immeuble. « Actuellement, on fait une usine de 185 000 pi2 à Saint-Bruno-de-Montarville et nos équipes sont pas mal mobilisées, fait valoir le gestionnaire. Si on décide de lancer la construction cet automne, on va probablement former un consortium avec un autre constructeur. »
Cet article est paru dans l’édition du 5 septembre 2019 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.