Le promoteur-constructeur Groupe Mathieu s’affaire activement à la réalisation du projet Quartier Belmont avec la construction de deux bâtiments de style contemporain à vocation mixte commerciale et résidentielle. Il s’agit d’un investissement de neuf millions de dollars dans l’îlot Turgeon qui revitalisera le centre-ville de Sainte-Thérèse.
«Les travaux de construction vont maintenant bon train», se réjouit l’associé et gérant de projet, Christopher Mathieu. Il faut se rappeler que ce projet avait fait l’objet d’un concours d’architecture pancanadien que la firme DKA Architectes avait remporté en 2017. Le lot du projet avait été acquis au coût de 1,7 millions de dollars par la Ville de Sainte-Thérèse, qui en a profité pour modifier le zonage de ce secteur commercial afin d’autoriser la cohabitation résidentielle.
En prévision de la revitalisation de ce secteur, la Ville a dû faire démolir l’ancienne maison du Forgeron et la maison de la compagnie de pianos Lesage, pour ensuite procéder à la décontamination du terrain avant de le revendre au Groupe Mathieu. La Ville a également procédé à l’enfouissement des fils électriques et au pavage de la rue.
Depuis le mois d’août 2018, le Groupe Mathieu s’est concentré sur la construction des fondations du futur complexe. Étant donné la faible capacité portante du site et la nature friable du roc, il a fallu consacrer 54 jours aux travaux d’excavation et couler un radier d’une épaisseur variant entre deux et quatre pieds. Et puisque les futurs bâtiments seront situés à la limite zéro par rapport au trottoir, l’entrepreneur a dû mettre en place un mur berlinois pour assurer la stabilité du sol où sont coulées les fondations. Ces dernières sont maintenant complétées, de même que les murs intérieurs du stationnement souterrain de 31 000 pieds carrés qui offrira 69 places, ainsi que la dalle du rez-de-chaussée.
Le complexe du projet Quartier Belmont prendra la forme de deux bâtiments en U de trois et quatre étages sur la rue Turgeon, entre les rues Dubois et Dion, sur un terrain de 40 000 pieds carrés. En plus du rez-de-chaussée qui abritera quelques commerces, les bâtiments regrouperont 51 logements locatifs de types lofts, 3 ó, 4 ó et 5 ó pièces. Leur structure sera faite en béton pour les deux premiers étages et en bois pour le reste.
Les logements bénéficieront de l’éclairage d’une grande fenestration jusqu’à un pied du sol et du plafond. Ils seront chauffés avec un système central au gaz naturel, et incluront l’eau chaude et le branchement à un réseau cellulaire.
L’enveloppe aura comme revêtements de la brique rouge et grise, de la pierre grise et du clin en acier ou en aluminium. La toiture sera revêtue de tôle d’acier pour les parties en pente et de membrane PPO pour les parties plates. Il est à noter que chaque logement disposera également d’un balcon en alcôve qui assurera une plus grande intimité.
Malgré les aléas de la température hivernale cette année, l’entrepreneur compte bien respecter son échéancier de construction et prévoit déjà l’érection de la structure en bois dès le mois de mars prochain. Son objectif comme propriétaire et gestionnaire de l’immeuble demeure toujours la livraison des locaux et logements pour le mois d’octobre prochain.
En terminant, soulignons l’apport au projet des firmes professionnelles suivantes : DKA Architectes (architecture), CGDU (génie-conseil en urbanisme), Sylvain Parr et Associés (structure), Carbonic (mécanique et électricité), et Espace B (design).
Cet article est paru dans l’édition du 14 février 2019 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.