Attendu depuis 2013, le complexe aquatique de Mascouche verra finalement le jour à l’angle des chemins Sainte-Marie et des Anglais, sur le plateau du Domaine Seigneurial.
Le projet de 13 millions de dollars, piloté par le Centre aquatique de Mascouche inc. (CAMI), l’organisme sans but lucratif responsable de la construction et de la gestion des futures installations, prévoit l’aménagement de deux bassins modulaires faits d’acier inoxydable recouvert d’une couche de PVC laminée à très haute température.
« On a choisi les piscines modulaires européennes Myrtha pour plusieurs raisons, indique Benoît Ricard, gestionnaire du CAMI. D’abord pour la rapidité d’exécution. Il suffit d’assembler les panneaux et de les boulonner. Ensuite pour la facilité d’entretien et la durée de vie, qui est quasi illimitée. Le PVC, qui assure une étanchéité parfaite aux bassins, est très résistant au chlore. Aussi, comme il n’y a aucune soudure, les risques de corrosion se trouvent éliminés. »
Il ajoute que les Mascouchois seront très fi ers de leur nouveau complexe aquatique. Le bâtiment de 45 000 pieds carrés (pi2), qui porte la signature de l’architecte Héloïse Thibodeau, se distinguera en effet par son architecture contemporaine et sa composition en deux volumes. Le premier volume regroupera l’accueil, le casse-croûte d’une soixantaine de places, une clinique de physiothérapie et trois salles communautaires. Il se prolongera d’une terrasse à l’extérieur et sera revêtu de maçonnerie et de murs-rideaux.
Le second volume s’élèvera pour sa part sur deux niveaux, dont le premier accueillera les bassins et les vestiaires. Le bassin principal, long de 25 mètres (m) et comprenant huit couloirs de nage, répondra aux normes de la Fédération internationale de natation (FINA). À vocation récréative, le bassin secondaire sera de dimensions plus modestes. Il fera 20 m de long et offrira cinq couloirs de nage. Il se complètera d’une rivière, d’une plage et de jeux d’eau. À la mezzanine seront aménagés des estrades pouvant asseoir 150 personnes et des bureaux administratifs. Le tout sera revêtu d’un parement métallique.
Le bâtiment à structure d’acier et à fondation de béton sera aligné sur le système LEED, sans toutefois en briguer la certification. « Le bâtiment sera coiffé d’une toiture blanche pour réduire l’effet d’îlot de chaleur, note Benoît Ricard. Il y aura aussi de la récupération de chaleur sur le système de ventilation. Le chauffage sera électrique, avec les unités au toit, et au gaz. Et la fenestration sera très généreuse, sauf sur les façades sud et ouest, pour éviter que les sauveteurs ne soient éblouis par les reflets sur l’eau. »
Le gestionnaire ajoute que le chantier, dont le coup d’envoi a été donné le 16 mai dernier par Construction L. Grenier, ne présente à première vue aucun défi particulier, si ce n’est un échéancier ferme de 14 mois. « La portance du sol n’est pas tellement bonne, on va devoir faire des empattements plus gros, précise-t-il. Mais pour l’instant, l’entrepreneur s’occupe de la partie civile, soit les égouts, l’entrée d’eau et le stationnement. L’excavation ne débutera qu’au début de juin. »
Signalons en terminant que les firmes suivantes ont également collaboré aux plans et devis : CLA Experts-Conseils (civil et structure); Navada (mécanique); Électricité Tri-Tech (électricité). Elles sont appuyées par Aqua Techno et Groupe Mécano pour ce qui est des procédés de filtration et des installations aquatiques.
Cet article est paru dans l’édition du mardi le 12 juin 2018 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.