8 mars 2018
Par Marie Gagnon

Quatre mois après sa mise en marché, Union sur le Parc, un complexe de copropriétés d’une valeur de 120 millions de dollars situé dans le quartier Shaughnessy, à Montréal, connaît un succès inespéré.

Si bien que Prével, son promoteur, construira d’une seule traite les deux tours de 20 étages initialement prévues en deux phases. Le concept s’adresse notamment aux familles, avec des unités de trois à quatre chambres à coucher.

 

« La première phase a été lancée à la fin avril et la deuxième, à la mi-septembre, rappelle Laurence Vincent, vice-présidente Communication et marketing chez Prével. À la mi-octobre, les 188 unités de la phase 1 étaient vendues à 80 % et les 166 unités de la phase 2 étaient réservées à 65 %. Le quartier y est pour quelque chose. Quand on y a construit Le Séville, un projet de 450 unités, le quartier était complètement déstructuré.

 

« On avait été très surpris par la réponse, ajoute-t-elle. Lors de l’ouverture du bureau des ventes, il y avait déjà une centaine de personnes qui faisaient la file. Pour les deux autres phases, on avait procédé par tirage au sort. Les gens sont très attachés à leur quartier, qui s’avère aussi l’un des plus densément peuplés au Canada. Avec Union sur le Parc, on cible cette fois les familles. Et on a une très belle réponse. »

 

Intérieur du projet Union sur le Parc - Photo de NÓS

 

Le projet se décline en studios et en logements d’une à quatre chambres à coucher, avec des superficies de 300 à 1600 pieds carrés (pi2). Il comprend également 18 maisons de ville sur deux niveaux. Certaines unités permettront l’aménagement d’une suite indépendante pour héberger un parent. Les condos, qui incluent les électroménagers, présenteront un bon rapport qualité-prix avec des comptoirs de quartz, des armoires de mélamine et de thermoplastique et des planchers de céramique et de bois d’ingénierie.

 

« Les superficies sont plutôt modestes, commente Laurence Vincent. On a dû rogner sur les aires de vie. On a d’ailleurs réalisé un véritable tour de force en aménageant trois chambres à coucher et deux salles de bains dans un espace de 800 pieds carrés. On compense par des aires communes conçues comme une extension des unités. Par exemple, le hall d’entrée. Il offrira des espaces de détente, avec des fauteuils et des grandes tables, et des salles pour recevoir ou travailler. »

 

Les aires communes ont aussi été pensées en fonction des familles. Chaque tour sera aménagée d’un atelier créatif, avec cuisine commerciale pour cuisiner en groupe, organiser des cours de cuisine, des fêtes d’enfants et des réceptions en tout genre. À l’extérieur, le basilaire reliant les deux immeubles abritera un centre sportif de 6800 pi2 sur deux niveaux proposant yoga, sauna, hammam, piscine intérieure et deux salles d’exercices, une pour enfants, l’autre pour adultes.

 

Un potager sera installé sur son toit. Les toits des tours offriront chacun piscine extérieure et espaces BBQ et détente. Le projet comprend en outre trois parcs. Deux seront aménagés par Prével, mais cédés à la Ville. Quelque 30 000 pi2 d’espaces verts occuperont ainsi l’entrée principale sur le boulevard René-Lévesque. « Les bâtiments seront en retrait de cet espace vert et, avec l’offre commerciale de la rue Sainte-Catherine, on doute qu’un commerce y survive, estime Laurence Vincent. Il n’y aura donc pas de commerces dans le projet. »

 

La piscine intérieure et la salle d'exercice du projet - Photo de NÓS

 

Elle précise que le design des tours a aussi été influencé par la présence des maisons Judah et Masson, construites au 19e siècle. Les architectes de NÓS ont traduit cette influence par une répétition de modules ouverts qui composent un motif sobre et monochrome sur les façades côté ville. Cet effet sera renforcé par la teinte de la maçonnerie qui habillera les façades latérales des édifices. Elle sera sombre d’un côté et claire de l’autre.

 

Comme tous les projets de Prével, Union sur le Parc se démarquera par son efficacité environnementale, sans toutefois briguer de certification en ce sens. On rapporte entre autres une fenestration performante, des matériaux durables et des équipements mécaniques efficaces. En sous-sol, des 210 cases de stationnement prévues, 10 % seront équipées de bornes de recharge pour véhicule électrique.

 

Cet article est paru dans l’édition du jeudi le 22 février 2018 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.