La Commission de la construction du Québec (CCQ) dévoilait plus tôt cette semaine les résultats préliminaires du 15e scrutin syndical de l’industrie. Un aperçu de la nouvelle représentativité, dont le taux de participation fut moindre qu’en 2016.
Ce n’est qu’en aout prochain que les résultats définitifs et détaillés seront diffusés, puisque les travailleurs et travailleuses ont jusqu’au 22 juillet pour contester l’allégeance qui leur est confirmée par avis.
Ils ont été 30 292 à se prononcer par voie postale, du 1er au 20 juin, pour un taux de participation global de 15,75 %, comparativement à 18,59 % en 2016. La participation des votants, quant à elle, s’est chiffrée à 17,43 %, là aussi une baisse par rapport au scrutin de 2016, dont le taux était de 20,17 %.
La nouvelle représentativité syndicale, qui s’appliquerait à compter du 1er septembre, va comme suit :
- La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ-Construction), avec une représentativité préliminaire de 43,019 %, comparativement à 43,860 % en 2016, pour une baisse de 0,841 %.
- Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), avec une représentativité préliminaire de 23,145 %, comparativement à 23,618 % en 2016, pour une baisse de 0,473 %.
- Le Syndicat québécois de la construction (SQC), avec une représentativité préliminaire de 18,973 %, comparativement à 16,115 % en 2016, pour une hausse de 2,858 %.
- La Centrale des syndicats démocratiques (CSD Construction), avec une représentativité préliminaire de 8,764 %, comparativement à 10,365 % en 2016, pour une baisse de 1,601 %.
- La Confédération des syndicats nationaux (CSN-Construction), avec une représentativité préliminaire de 6,099 %, comparativement à 6,041 % en 2016, pour une hausse de 0,058 %.
Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la CCQ, se dit satisfaite du déroulement des activités. « Le Scrutin syndical 2020 s’est jusqu’à présent bien déroulé, malgré la situation exceptionnelle liée à la COVID-19. L’objectif est qu’il permette à la main-d’œuvre de la construction de faire ses choix de façon libre et ordonnée. »
À noter qu’un travailleur ou une travailleuse qui n’exerce pas son droit de vote voit son allégeance syndicale en vigueur au moment du scrutin automatiquement reconduite pour les quatre années suivantes. C’est ce qu’on appelle la « présomption d’allégeance ».
Source : CCQ