Le Huppé : l’humain au cœur du bâtiment

Le projet, d’une valeur de 55 millions de dollars, aspire en effet à la première certification WELL à Québec. COVID-19 oblige, il table en outre sur des mesures visant à limiter la propagation des infections.

Cette approche originale s’inscrit dans la nouvelle vision d’Immostar, qui souhaite apporter du neuf à ses projets en mettant l’humain au cœur du bâtiment. Rappelons que WELL est une certification dédiée à la santé et au bien-être de l’individu dans son espace intérieur. Le Huppé, qui totalisera 350 000 pieds carrés en incluant trois niveaux de stationnement souterrain, mettra en œuvre différentes stratégies pour satisfaire aux exigences du standard.

« On a mis beaucoup d’efforts pour assurer le confort des gens, mentionne François Pelchat, vice-président marketing d’Immostar. Les unités seront très lumineuses, grâce à un ratio murs-fenêtres d’environ 45 pour cent. Et on inclut les toiles solaires. Pour encourager les locataires à être plus actifs, les cages d’escalier seront peintes et diffuseront de la musique. Il y aura aussi des œuvres d’art et de la verdure pour les rendre encore plus attractives. »

Il ajoute que le design s’appuie également sur des principes biophiliques, pour renforcer le lien avec la nature. Le toit du basilaire, qui abritera entre autres la piscine, sera végétalisé alors qu’une terrasse, aménagée au dixième niveau, proposera un potager communautaire en plus d’une zone brasero et d’un coin lounge avec foyer. Chaque unité disposera par ailleurs d’un vaste balcon ceinturé de verre. La nature s’invitera également à l’intérieur grâce au matériau bois dans les choix de finis.

François Pelchat signale qu’un soin particulier a été apporté à l’acoustique des environnements intérieurs. Les aires de circulation seront ainsi recouvertes de moquette, tandis que les plafonds et les coupes de murs des appartements offriront une insonorisation supérieure. La création d’aires communes, comme une salle de cours, un coin pour les enfants, une bibliothèque avec salon de travail, favorisera par ailleurs les échanges entre locataires et l’esprit de communauté.

« On vise un bien-être global et l’aspect communautaire est très important, note le gestionnaire. Surtout dans l’après-COVID, les gens auront besoin de socialiser. On a d’ailleurs prévu des distributeurs d’antiseptique, des unités de ventilation indépendantes et des portes automatiques pour limiter la propagation des virus. Les animaux seront aussi les bienvenus, sauf aux deuxième, troisième et neuvième étages. Il y aura même une zone au sous-sol pour les laver et toiletter, et un des trois ascenseurs leur sera réservé. »

L’architecture de l’édifice, rythmée par les retraits progressifs aux trois derniers niveaux de l’édifice en forme de L, qui en compte treize au total, concourra également à ce sentiment de bien-être. Ces niveaux, qui abriteront 29 unités de prestige dont 10 penthouses, auront des plafonds hauts de 10 pieds, alors qu’ailleurs ils seront à 8 pieds. Les logements d’une à trois chambres se distingueront de leur côté par des comptoirs de quartz, cinq électroménagers et des accessoires de plomberie haut de gamme.

Lancé en novembre dernier, le projet est réalisé par TB4, qui travaille à partir de plans signés PMA Architectes. L’entrepreneur s’affaire présentement à finaliser les travaux en sous-sol et s’attaquera à la structure hors sol au retour des vacances. L’enveloppe sera fermée en décembre. Immostar prévoit livrer les dix premiers étages pour juillet 2021.